Bordeaux A Du Talent

Edition du 05/07/2022
 

Château du Grand Bos

Référence

Château du GRAND BOS


Situé au rang de 1er Grand Vin Classé au classement du Guide DUSSERT-GERBER, le Château du Grand Bos fait des vins de Graves depuis le XVIIe siècle. Le lieu, vignoble de clairière entouré de bois de chênes, de pins maritimes, de châtaigniers et d’acacias sur 30 ha d’un seul tenant, est un espace de paix et de sérénité que nulle vision d’habitation étrangère ne vient polluer. La demeure, bordée par un parc où se remarquent des arbres centenaires, est un modèle de sobre harmonie, avec ses ailes de communs entourant une cour carrée fermée par une grille. La première construction du XVIIe siècle a fait l’objet de restaurations à deux reprises, en 1771, et en 1988, et seulement 9 familles ont possédé ce “Bourdieu” (dès le moyen-âge à Bordeaux, le Bourdieu est un domaine à vocation viticole et vinicole fondé par les Bourgeois de Bordeaux et commandé par une demeure souvent de belle architecture entourée de ses communes) depuis la fin du XVIIe siècle jusqu’à nos jours, dont celles des CROZILHAC, à la fois Bourgeois de Bordeaux et Seigneurs de Lescaley et de Laguloup, de 1650 à 1830. Aujourd’hui, la famille VINCENT-ROCHET, amoureuse de la nature, entourée d’une équipe où s’allient compétence, jeunesse, et expérience, met sa passion et son talent dans la culture traditionnelle de ses vignes et dans l’élevage de ses grands vins en associant la tradition rigoureuse du Bordelais à la modernité qui permet de maîtriser soigneusement leur vinification et leur vieillissement. Comme tous les vins de l’AOC GRAVES, ceux du Grand Bos sont obligatoirement des vins d’assemblage, les monocépages étant interdits. Les BLANCS sont majoritairement de sémillon (la douceur, l’aptitude au vieillissement), suivi par le sauvignon (le fumé), avec un faible pourcentage de muscadelle (la saveur légèrement musquée). Les deux premières années, ils ont de la fraîcheur, de la minéralité, et des arômes rappelant des fleurs ou des fruits, apportés par les variétés cultivées. Entre la deuxième et la troisième année, il y a une période de quelques mois où ils peuvent se fermer. Après cela, ils vont voir le fruit s’estomper et acquérir le bouquet qui se prolongera en s’affinant pendant environ 5 à 7 ans. Ensuite apparaissent des saveurs de type Xérès que certains apprécient mais que d’autres n’aiment pas. À chacun de décider s’il recherche ces saveurs particulières ou s’il préfère boire ses blancs dans les cinq ans. Les ROUGES sont équilibrés entre le cabernet-sauvignon (la finesse aromatique, la pureté) et le merlot (la rondeur, le corps) avec un petit apport de ce merveilleux cépage qu’est le petit verdot (la vivacité, la puissance, la subtilité aromatique et l’aptitude au vieillissement). Eux aussi ont leur période de jeunesse où le fruit domine tandis que les tanins sont très présents, période qui dure de 3 à 5 ans. On peut aimer goûter un vin jeune. Ensuite arrive la période de maturité avant la plénitude qui survient entre 5 et 10 ans selon les millésimes où le bouquet se substitue au fruit avec des nuances de grillé, de rôti, d’épices, de venaison ou de sous-bois. Au-delà, c’est l’apogée où les tanins se fondent peu à peu complètement et où les saveurs en bouche se font plus complexes. Au Grand Bos, même dans les millésimes moyens les vins se gardent au moins 10 ans et pour les bonnes années, ils atteignent 20 ans sans problème dans une bonne cave. Les vins rouges doivent être bus à une température de 16 à 17°C, et les vins blancs entre 7 et 9°C et jusqu’à 10 à 12°C pour des vins plus vieux. Nous préconisons de les transférer sans brusquerie dans une carafe, ce qui permet d’éliminer avec les dernières gouttes le dépôt naturel cristallisé au fond de la bouteille et surtout de favoriser, par l’aération, l’émergence du bouquet. C’est cette dernière raison qui nous conduit à conseiller aussi le carafage pour des vins jeunes. Voici quelques commentaires sur les divers millésimes qui sont tous différents : Rouge 2009 : reflets rubis profond, nez capiteux à nuances réglisse/caramel, bouche puissant et charnu, avec des arômes intenses (truffe, cassis, sous-bois). Bonne persistance. Rouge 2010 : robe somptueuse, osmose entre les fruits et les tanins fins. En bouche corps robuste et savoureux, sur les fruits rouges et noirs bien mûrs, la réglisse. Très bel équilibre, finale longue et savoureuse. Rouge 2011 : belle robe sombre aux reflets cerise, nez doux, agréablement persistant très légèrement épicé, l’attaque ronde et puissante, charnu et capiteux. Des tanins présents sans être agressifs donnent une bonne longueur. Rouge 2012 : robe grenat, nez boisé sur des arômes de fruits rouges et noirs, des notes de vanille et d’épices, attaque gourmande, franche, arômes toastés et vanillés, tanins puissants qui soulignent une finale longue et savoureuse. Blanc 2016 : robe brillante, lumineuse. Nez intense de fruits secs et d’agrumes, nuances exotiques, une attaque fraîche et délicat en bouche. Évolution grasse, acidulée, bon équilibre avec une finale légèrement minérale.

   

Château du Grand Bos

André Vincent et Marie Vincent-Rochet
Lieu-dit Grand Bos
33640 Castres
Téléphone : 06 75 20 59 39

Email : chateaugrandbos@gmail.com




> Le palmares des vins


> Nos coups de cœur de la semaine

Clos RENÉ


Une propriété familiale de 15 ha (60% de Merlot, 30% de Cabernet franc et 10% de Malbec). Toujours ce grand Pomerol 2016, typé et particulièrement savoureux, de belle robe pourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, d’une grande harmonie, parfumé, séveux, un vin généreux. Le 2015, puissant en bouche, corsé, charpenté, avec des arômes intenses (cassis, sous-bois, cuir), d’un beau rouge profond, est un vin dense, mais aux tanins fins, qui mêle structure et distinction.  Goûtez également le Château Moulinet Lasserre 2016, un vin gras, corsé, aux tanins puissants et mûrs, qui allie une belle structure tannique à une grande expression aromatique avec ce goût fumé, de bouche suave et velouté, de fort bonne évolution.

Jean-Marie Garde - Scea Garde-Lasserre

33500 Pomerol
Téléphone :05 57 51 10 41

Château LAFARGUE


Une propriété menée par Jean-Pierre Leymarie, ancien maraîcher, qui s’est passionné pour son cru, le développant petit à petit, et maintenant menée par sa fille Carole Peyrout. Le domaine compte 18,35 ha : presque 16 ha en rouge et 2,5 en blanc. Les vignes ont une moyenne d'âge de 20 à 25 ans. Les vendanges en blanc sont manuelles et effectuées par tries successives selon un critère phytosanitaire très rigoureux. Elles sont en grande partie mécaniques en rouge depuis 1997 (les plus jeunes vignes sont vendangées à la main), à maturité optimale et selon, là aussi, un critère phytosanitaire extrêmement rigoureux.
Voilà un superbe Pessac-Léognan cuvée Prestige rouge 2018 (sélection de vieilles vignes, faibles rendements, vendanges manuelles à maturité optimale), il a une belle robe foncée, de bonne base tannique, riche et persistant en bouche, il est gras, aux notes de prune et de sous-bois, d’excellente évolution. Le Pessac-Léognan rouge 2018, a une couleur grenat aux reflets violine, il est tout en bouche, avec beaucoup de structure, bien équilibré, au nez de cerise et d’humus, de charpente très élégante. Le 2016, est structuré, ample, avec des tanins riches et qui se fondent bien, des arômes de fruits bien mûrs (cassis, griotte...), tout en finale. Beau Pessac-Léognan cuvée Alexandre blanc 2019, d’une fraîcheur persistante, un vin classique qui développe un nez puissant d’agrumes mûrs, de bouche intense où l’on retrouve l’acacia et les agrumes.

Gérante-Associée : Carole Peyrout
9, impasse de Domy
33650 Martillac
Téléphone :05 56 72 72 30
Email : contact@chateaulafargue-france.com
Site personnel : www.chateaulafargue-france.com

Château SIRAN


Le Château Siran est l’un des rares domaines bordelais à appartenir à la même famille depuis 160 ans. Depuis 2007, Edouard Miailhe en assure la direction, et représente la 7e génération. “Cette année sera marquée par une mise en pratique d’un travail initié depuis plusieurs années, sur nos responsabilités en matière d’environnement. Si la propriété pratique, depuis les années 2000, une viticulture raisonnée, nous allons plus loin en utilisant des produits organiques et en réduisant drastiquement l’utilisation de produits phytosanitaires, désormais limités à la seule lutte contre l’oïdium et le mildiou. Siran bénéficie avec ses 88 ha, d’un écosystème favorisé par un environnement de bois, de prairies, d’étangs et de bassins, d’un verger encadrant un vignoble de 25 ha.” Beau Margaux 2019, il est riche en arômes, d’une belle structure avec beaucoup d’élégance, aux nuances de fruits macérés et de cannelle, très équilibré au nez comme en bouche, de garde, naturellement. Très réussi 2018, au nez de cannelle, de cuir et de petits fruits rouges macérés, riche, d'une longue finale, il commence à s'apprécier sur une cuisine délicate, comme un gigot d'agneau, pommes duchesse. Le 2017, a des notes de cassis mûr, d’épices et de fumé, il est savoureux en bouche, souple, parfumé, classique de ce joli millésime bordelais, à déboucher sur un contre-filet rôti aux légumes de printemps ou un rôti de porc aux pommes de terre. Agréable Margaux S de Siran, de couleur profonde, il a des tanins qui se fondent bien, des arômes de fruits cuits (cassis, griotte). On termine sur ce Bordeaux Saint-Jacques de Siran, à dominante de prune et d’humus, de bouche avec cette saveur d’épices persistante.

Édouard Miailhe
13, avenue du Comte JB de Lynch
33460 Labarde
Téléphone :05 57 88 34 04
Email : visites@chateausiran.com
Site personnel : www.chateausiran.com

CHATEAU LE SOULEY-SAINTE-CROIX


Au 17e siècle, il était de bon ton qu’une famille noble, notable ou aisée possède un domaine en bordelais et y fasse planter un vignoble. François de Chadirac crée son domaine à Vertheuil, il est célèbre pour son roman Uranie et Lucidor, son fils Jean, Conseiller à la table de marbre de Louis XV, lui succède après une jeunesse tumultueuse, et se retire au Souley. Le Château connut une brillante période au XIXe siècle, car son vignoble planté de ceps centenaires et moussus, suscitait la curiosité. L’histoire contemporaine du Château Le Souley Sainte Croix, se confond avec celle de la famille Riffaud. En 1959 alors que le domaine est à l’abandon, son vignoble vendu à l’arrachage, Denise et Paul Riffaud l’achètent et décident de lui rendre son lustre d’antan, car depuis le XVIIe siècle, et la première plantation, aux environ de 1616, le domaine a connu des périodes de grandes prospérité, mais également des moments d’oubli. Depuis maintenant 50 ans la famille Riffaud toute entière, a consacré son temps, les revenus de la propriété et surtout sa passion inébranlable, pour tout d’abord faire renaître, puis protéger le domaine. Paul et son fils Jean ont replanté le vignoble sur un territoire de 25 ha. Aujourd’hui, Paul et Denise sont décédés, mais le vignoble constitue un lien puissant entre tous ; Jean et son épouse Marie-José gèrent le domaine, Frédéric le fils aîné occupe les fonction de maître de chai, Vincent, le cadet a en charge le matériel et l’entretien des bâtiments, Jean-Baptiste le petit dernier règne en maître sur les vignes. Vous retrouverez cette osmose familiale dans leurs vins. Le Souley frappe à votre porte. Ouvrez la toute grande et laissez le entrer, il vous perlera de sa vigne et de son vin. Ne niez pas que le vin est le produit d’une plante magique, connue des hommes depuis la plus haute antiquité, renfermant des substances aux vertus inconnues. Nous ne sommes que vignerons, nous ne savons que soigner vigne et vin. Leur Haut-Médoc 2017 est un vin très plaisant et élégant d’une structure classique avec des tanins souples, il développe de puissants arômes de fruits noirs, un vin bien charpenté, à la fois riche et souple, d’une belle finale aux notes de cassis, de pruneau et d’épices, déjà agréable dans sa jeunesse mais qui a un potentiel.


32, rue des Martyrs de la Résistance
33180 Vertheuil
Téléphone :05 56 41 98 54
Email : vignoblesriffaud@gmail.com
Site : lesouleystecroix
Site personnel : www.lesouleystecroix.com


> Nos dégustations de la semaine

Château HAUT-MARBUZET


Au sommet, incontestablement, et cela vient récompenser un formidable rapport qualité-prix-plaisir. En effet, ce cru, marqué par la ?patte? et la passion d?Henri Duboscq, renvoie à un jardin d?enfants un bon nombre de crus surbarriqués et beaucoup plus chers. Il faut dire qu?Henri, secondé par ses fils Bruno et Hugues, est particulièrement chaleureux et sait de quoi il parle quand on aborde le sujet de l?élevage en barriques ou du terroir. 
Un vignoble de 66 ha, complanté à 50% de Cabernet-Sauvignon, 40% de Merlot, 5% de Cabernet franc et 5% de Petit Verdot. L?âge moyen des vignes est de 30 ans. Les vendanges sont manuelles avec recherche de surmaturité. Les vins sont élevés en barriques neuves pour chaque millésime, mais avec une maîtrise exceptionnelle pour choisir l?origine du bois et ne pas ?abrutir? le vin, avec les essences à grain fin adaptées à son cru. Il faut dire qu?une expérience de quelque cinquante années, cela aide...




Henri Duboscq nous explique que ?2020 est une petite récolte, et probablement est-ce dû à la sortie moindre, la vigne ayant besoin de se reposer un peu après plusieurs années généreuses comme 2017, 2018 et 2019. Il faut respecter cela, de temps en temps la vigne marque une pause.
Nous avons aussi connu d?importantes perturbations météorologiques, notamment une pluie abondante en Avril. Les vignes se sont gorgées d?eau, l?herbe a beaucoup poussé, nous avions du mal à la contenir surtout que l?on ne pouvait pas faire passer les tracteurs sur ces sols détrempés. Cette herbe a fait concurrence à la sève des vignes. La sécheresse estivale n?a rien arrangé... Il n?est pas tombé une goute d?eau en deux mois soit du 17 Juin au 12 Août. Ce qui explique pourquoi les raisins n?ont pas grossi. Peau épaisse, pépins importants et donc très peu de jus dans les grains.
Ce déficit quantitatif fort heureusement s?accompagne d?une très belle réussite qualitative. Les baies ont dominé le jus et donc les tanins, il fallait bien laisser mûrir les raisins, ce qui fut le cas ici, où nous avons obtenu des richesses tanniques importantes.
2020 à la dégustation donne une bouche d?une délectable tendreté qui précède une puissante mais suave texture tannique. L?ensemble créé une saveur délicieuse dominée par l?onctuosité des Merlots donnée par l?argile bleue sur laquelle ils sont plantés. Cette argile bleue qui s?est gorgée d?eau pendant les mois d?Avril et de Mai l?a restituée dans les périodes de canicule et donc la vigne n?a pas souffert de stress hydrique, évidemment cela n?a pas été évident, cela n?a pas été suffisant pour faire gonfler les raisins. Le fruité et l?amplitude de la matière avivés par une maturité exceptionnelle des tanins créé un désir irrépressible d?avaler la gorgée pour en prendre une autre et renouveler ainsi l?impression de délice.
Le contexte économique est difficile, notre Château Haut-Marbuzet est extrêmement apprécié en restauration, mais en ce moment c?est porte close? Les vieux paysans comme moi savons vivre avec ce que nous avons, nous attendrons des jours meilleurs??
On ne présente plus cette grande référence du bordelais, un incontournable, ce Saint-Estèphe 2018, archétype de ce que doit être un grand vin typé de Bordeaux, concentré, de robe foncée, avec beaucoup de structure, au nez complexe où prédominent le cassis, la groseille et le cuir, charpenté et gras, de bouche puissante dominée par les fruits cuits à noyau et les sous-bois, de grande garde (40 €). Toujours remarquable, ce 2017, très séduisant, mêle concentration aromatique et souplesse, un vin aux senteurs de griotte mûre, coloré, de bouche soyeuse et persistante avec ces nuances de fumé́ caractéristiques, toujours très fin (35 €).
Vous allez encore exciter vos papilles avec ce 2016, dense et corsé, aux notes fruitées, épicées, avec une belle concentration représentative du millésime, un vin charnu et structuré, de couleur pourpre, riche en arômes, où dominent en bouche les fruits rouges frais et une note poivrée, un vin qui mérite un peu de patience (39 €). Le 2015, de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, est un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, de garde, naturellement (47 €). Le 2014, sent les petits fruits cuits, mêlant puissance, typicité et souplesse, de robe grenat soutenu, très aromatique en bouche, aux tanins très équilibrés. Le 2013, bien corsé et savoureux, aux tanins riches, souples, est bien équilibrés, au nez intense (mûre, groseille, épices...), en bouche très parfumée, avec des notes de cerise mûre et de truffe, fondue et intense. Superbe 2012, ?chatoyant?, dit Henri Duboscq, d?une puissance en bouche, un grand vin, charmeur, très parfumé (griotte, humus...), mêlant exubérance au palais et finesse tannique avec une très jolie finale grillée, le style parfait de Haut-Marbuzet dans sa jeunesse. 
Le 2011, est plus ?Saint-Estèphe?, avec une belle structure, dense et persistant, bien corsé, qui sent bon la framboise, la prune et l?humus, d?excellente bouche. Très grand 2010, qui dégage un très beau nez intense, des tanins bien présents mais enrobés, un vin très équilibré, dense au palais, où dominent la fraise des bois mûre et le poivre, mêlant structure et charnu, de grande garde (55 €).
Le 2009 est splendide : de la finesse, de la complexité, de l?amplitude, un très grand vin où s?entremêlent la fraise des bois mûre, la griotte et l?humus, un vin corsé et gras, aux tanins bien présents et fondus à la fois, un millésime déjà très séducteur mais de grande évolution. On poursuit avec ce 2007, classique du millésime, ample, très parfumé, tout en souplesse, aux connotations de fruits, de cannelle et d?humus en bouche, c?est un vin parfait, notamment, avec un rôti de veau en croûte ou des magrets de canard aux champignons. Le 2006, est très typé par ce terroir de Saint-Estèphe, d?une complexité certaine, avec des nuances de myrtille et de grillé, de bouche puissante. Le 2005, se goûte très bien, dense, souple, structuré, au bouquet subtil et intense à la fois, un vin qui développe des arômes séduisants de cassis et de sous-bois, puissant. Le 2004, est exceptionnel, très parfumé, complexe, aux nuances de fruits noirs macérés, de cuir et d?épices, de bouche charnue mais distinguée (un cadeau pour 50e environ). Le 2002, est dans lignée, un beau vin ample, riche au nez comme aux papilles, avec ces notes de mûre et d?humus, aux tanins savoureux, dense.
On se régale avec le 2001, à la fois très souple et dense, d?une grande ampleur, développant un nez envoûtant où les fruits cuits côtoient le poivre rose et le musc, d?une longue finale, idéal sur une cassolette de ris et rognons de veau à la moutarde ou un simple tournedos grillé.
On s?oriente ensuite vers ce qui fait la force d?un grand vin, sa capacité d?évolution, en faisant un ?saut? vers ce 1990, d?une grande longueur, au nez comme en bouche, avec ce côté légèrement ?rancio? qui lui va parfaitement, aux tanins généreux, avec cette bouche bien charnue, ample et séduisante. Le 1989, est plus ?chaud?, dominée par les fruits à noyau et la cannelle, un vin que l?on appréciera sur un foie gras aux figues, par exemple. Le 1987, parvient à maturité, il est à son apogée.
Le 1986, est superbe, robe rouge teintée cerise noire, de bouche très équilibrée, au nez où se devinent les fruits mûrs, l?humus et les épices (cannelle, poivre), opulent, mêlant charpente et distinction, un très grand vin parfait avec un veau en cocotte aux épices ou une pastilla de pigeon. 
Le 1982, ne fait pas son âge, mêlant densité et harmonie, où dominent la réglisse et les épices, de bouche intense, vraiment remarquable.
Le 1978, est très classique, et du millésime et de son terroir, où se décèlent des connotations de de fruits à noyau et de fumé, un vin ample, tout en bouche comme le 1975, surprenant par sa vivacité, sa couleur, son ampleur, comme ce grand 1970, lui aussi, d?une bouche dense, subtilement parfumée (champignons, cuir), avec des tanins raffinés, il emplit le palais. Voir également le Médoc Château Layauga-Duboscq.

Henri, Hugues et Bruno Duboscq
1, rue Saint-Vincent
33180 Saint-Estèphe
Tél. : 05 56 59 30 54
Email : infos@haut-marbuzet.net
 


Château du ROCHER


Château HAUT-ROCHER



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